dimanche 7 juillet 2013

mardi 4 juin 2013

Réflexions martiales épisode 2 : Le pouvoir de la ceinture dans les arts martiaux




Bonjour à tous !

Avant de vous lancer dans la lecture de cet article sachez que tout ce qui y est écrit sont des pistes de réflexion qui sont à développer par chacun de vous ; en aucun cas il ne s’agit d’un quelconque constat. Il ne s’agit que de faits et d’exemples vécus ou entendus par d’autres pratiquants qui ont été recensés afin d’ouvrir des axes de réflexion.

Généralement la ceinture permet de mettre en avant le grade atteint. Elle agit donc comme un marqueur du niveau du pratiquant.
Quand on parle de ceinture, les premières disciplines qui nous viennent à l’esprit sont généralement le Judo et le Karaté qui restent en France les disciplines martiales les plus populaires.
Qui n’a jamais regardé un championnat du monde ou les J.O avec à la clé le sacre des David Douillet et Teddy Riner ? Je suppose que très peu d’entre vous ont manqué ces événements planétaires.
Au-delà de ces deux mastodontes, beaucoup d’autres arts martiaux utilisent ce type de système.

A quoi cela sert –il d’avoir une ceinture, un dan, un grade ?

Comme nous l’avons dit plus haut, la ceinture permet de connaitre son niveau et de le marquer.
Elle permet aussi, et surtout pour les enfants, de les motiver et les encourager à persévérer dans leur voie martiale.
Pour les adultes cela revêt à mon sens une double connotation .
La première permet de mesurer les progrès techniques et physiques accomplis au fil des années consacrées à son art. La ceinture à valeur de gratification et de valorisation personnelle. Pour être plus clair, cela met en avant l’adage qui dit que le travail paie : j’ai donc mérité ce pour quoi je me suis tant entraîné et investi . On officialise un nouveau statut, un nouveau stade de compétence reconnu par sa fédération et la société. On pourrait l’assimiler à un rite de passage.

La seconde connotation  est plus dangereuse car elle touche à l’égo et à l’image que l’on renvoie aux autres. Un exemple pour illustrer cela : en règle générale, quand on accède à une ceinture significative telle que la bleue ou la marron, on est censé avoir un bon niveau. On ne peut pas y être arrivé par hasard ou en cadeau de services rendus (nous y reviendrons). Idem lorsque l’on décroche le Saint Graal : la ceinture noire, (oui oui comme le magazine). On a le sentiment d’être arrivé au bout de la chose du fait que derrière il n'y’a plus de ceinture en jeu, d’être un master, un futur Sifu, Sensei  ou que sais –je encore. A ce moment il y a le risque de décompresser et se reposer sur ces acquis. Pour faire court, on commence à régresser. Lorsque l’on retourne s’entrainer, il y a cette nouvelle fierté que les autres camarades débutants ou moins gradés voient. Ils vous respectent et vous traitent différemment. En soit c’est très bien mais encore faut-il garder les pieds sur terre ! L’objectif serait le suivant : malgré le fait que mon niveau augmente et que de plus en plus de personnes reconnaissent ma valeur, je me dois de rester simple et disponible pour mes partenaires moins gradés.






Les grades et leurs problèmes de crédibilité.

Nous avons pu voir plus haut les bienfaits et/ou avantages que peuvent procurer les passages de grades pour le pratiquant et son enseignant.
Mais comme vous le savez chaque médaille a son revers. Depuis plus d’une dizaine d’année des professeurs ont tenté de sortir de ce carcan que représentent les grades, jugeant la manière de les obtenir tantôt trop peu réaliste, tantôt fantaisiste .Ces passages de grades ne seraient pas en adéquation avec la « réalité » martiale. Ceci dit ce système colle assez bien aux disciplines de contact de corps à corps tel que le Judo, le Jujitsu et j’en passe. En effet  la technique est primordiale si l’on veut surpasser son adversaire : un physique de déménageur est loin d’être un gage de niveau avancé.

Pour les disciplines pieds-poings cela est bien plus mitigé. Il est vrai que le passage de grade peut s’apparenter à un grand bachotage de techniques à connaitre et à ressortir comme on le ferait à l’entrainement, avec un partenaire déjà acquis à votre cause. Ou encore faire vos Katas et Taos de manière automatique ou bien lors du sparring d' avoir un partenaire peu virulent et assez conciliant. Dans de telles conditions  le passage de grades est –il vraiment le meilleur moyen d'apprécier le niveau d’un pratiquant ? Pas certain ! Mais qui propose mieux ?

On remarque souvent que lors d’un sparring appuyé, la plupart des gradés perdent leur verve acquise à l’entrainement, comme si le fait de ne plus être dans un cadre normé les freinait ou leur faisait peur. Les techniques qu’ils avaient sortis de manière très propre lors de leur passage ne sont plus là ... tout a disparu. Dans le pire des cas le gradé se retrouve à se faire dominer par un pratiquant qui n’a parfois que très peu d’expérience dans les sports de combat. On peut le dire ça la fout mal ! pour soi-même, les élèves qui vous voyaient comme un modèle et pour le club. Les gradés et les plus anciens sont la vitrine d’un club, qu'on le veuille ou non. Ils font la réputation d’un club autant que celle de l’enseignant.

D’autres choses peuvent être dérangeantes, comme par exemple l’obtention d’une ceinture noire par un enfant de 14 ans. Bien sûr que cela est possible, on peut toujours tomber sur une petite pépite qui arrive à tout assimiler et à ressortir toutes les techniques sans peine et qui, en plus, lors des sparring et compètitions enchaîne les victoires. Mais soyons réalistes ils ne sont pas légions. Donner une ceinture noire à un enfant est risqué du fait qu’il est en devenir et en perpétuelle évolution mentale et physique.

D’autres modèles existent.

Des professeurs optent pour le choix de ne pas donner de grade à leurs élèves. Il les connait, note leur progrès et les laisse s’auto-gérer. En d’autres termes les pratiquants eux même ont la lourde charge de trouver leur leader, celui qui à leur yeux est le meilleur. Ils iront par la suite naturellement vers lui pour des précisions ou explications sur telle ou telle technique, stratégie, ect ... Cette personne deviendra alors un relais de son maître. Par contre s’il veut être officiellement reconnu il devra toutefois se plier aux règles d’une fédération de son choix .

Dans certains club de Wing-Chun, un système de code couleur (blanc, gris, noir) est utilisé via les T-shirt d'entrainement, ce qui permet de se repérer plus facilement dans les cours et de faire travailler chacun vis-à-vis de son niveau et d’établir une hiérarchie claire. Cependant le passage de T-shirt  reste assez arbitraire car il est difficile de mettre un niveau en adéquation avec un T-shirt surtout dans un système comme celui du Wing-Chun qui est complet et nécessite de connaitre beaucoup de techniques avant d’avoir une relative efficacité à mon sens.

Au Krav-Maga ainsi que dans quelques autres styles, il existe aussi  un système de ceintures ou de grades  , mais leur approche semble quelque peu plus objective dans le sens où ils doivent effectivement effectuer différentes techniques et les appliquer, mais les élèves doivent aussi combattre contre un adversaire inconnu de même grade pour un combat plein pot !  Dans ce cas il n’y a pas de traitement de faveur et on peut vite se rendre compte si le pratiquant à bien intégré les techniques et principes enseignés. On peut également vérifier le niveau de confiance en soi de l'élève et ce qu’il a appris tout au long de l'année. Cela montrera la gestion du stress qu'engendre un  combat contre un adversaire dont il ne connait pas les capacités. On y teste aussi son adaptabilité en terme de stratégie de combat. 

Le passage de grande relève en grande partie de la responsabilité des enseignants qui ne doivent pas galvauder ce dernier.
La responsabilité des élèves est de ne pas voir l'obtention de la ceinture comme une fin mais plutôt comme le début du "vrai" savoir martial.

Et vous que pensez de vos passages de grades ? En êtes-vous satisfait ? Quels souvenirs en avez vous gardés?

A très bientôt et laissez moi un petit message !

C’était Réré de Defense Kwoon.


dimanche 12 mai 2013

Notions des 4 éléments: Le métal





Bonjour à tous!
Nous revoilà avec une nouvelle rubrique basée sur le symbolisme dans les arts martiaux.
Bonne lecture à vous!

La notion des éléments terre, eau, feu, vent et métal est un principe que tout artiste martial a déjà entendu lors de son parcours.
Penons le métal pour préambule à cette saga.

Le métal, ma structure.

L’élément métal  fait appel aux notions de force et de structure . La métaphore avec les charpentes métalliques afin de mettre en lumière l’idée sous-jacente de cet élément  risquerait d’être sujette aux mauvaises interprétations.
Partons alors d’un amortisseur automobile fait de métal
En effet ce dernier de part sa matière première est fort, et peu enclin à l’élasticité, cependant en lui attribuant une forme spirale, il peut se permettre d’absorber de grandes forces grâce au pouvoir de compression que lui procure sa forme en dépit de son fond, et par la suite redistribuer cette force qui de nouveau grâce à sa forme permet de potentialiser cette dernière afin de la repousser.
L’artiste martial devrait tirer ici un profond enseignement car c’est sa structure qui pourra lui permettre de minimiser son exposition ainsi que d’absorber la force d’un adversaire plus fort et plus lourd que lui.




Et la forme spirale me direz-vous ?

A l’instar de l’amortisseur qui fixe les roues d’un véhicule au sol et lui permettre son adhérence, la forme chez l’artiste martial se situerait dans ses jambes ! Cela est vrai mais quelque peu réducteur si on considère que le haut de notre corps est le véhicule, nos jambes les amortisseurs et que nos pieds en sont les roues.
En fait il ne faut pas sous estimer l’indépendance de tous nos membres et un véhicule n’est autre qu’une masse ne pouvant prendre qu’une seule direction à la fois. Hors, nous autres humains pouvons donner un sens à un bras et un sens opposé à l’autre et ceci simultanément !
Alors selon toute logique, il serait bon de considérer chacune de nos articulations comme des amortisseurs capables d’absorber et de générer de grandes forces, sans pour autant en oublier le fond, entendons par là qu’un amortisseur est limité de par sa nature … le métal.
L’élément métal ici est mis en exergue.

Mise en pratique au travers d’une réflexion !

Un vieil adage dit « Ce qui est dur, casse ! Mieux vaut savoir plier comme le roseau aux cris du vent »
La structure du roseau reste fixe (fond) cependant il ploie (forme).
Plus concrètement avec un exemple :
Faudrait il considérer le poing comme une unité fixe et dure ou alors comme la somme de plusieurs articulations qu’il faudrait laisser souples au moment de l’impact afin que le poing s’adapte totalement à la surface rencontrée ?

Dans le cas du Wing-Chun kung-fu nos amortisseurs sont toutes nos articulations telles que nos poignets, nos coudes, nos genoux etc ..  qui nous permettent selon les techniques utilisées d'intercepter, de dévier ou d'absorber les attaques de l'adversaire.
Selon notre manière de pratiquer et tout comme dans le monde automobile, il existe donc plusieurs formes de structures plus ou moins rigides ou plus ou moins souples.
Certains la voudraient plus souple, presque élastique tandis que d'autres la voudraient plus résistante comme de la pierre.

Et vous,comment est votre structure?
Laissez nous un petit message juste en bas!

Samovic et Réré Mind pour Defense Kwoon.

lundi 29 avril 2013

Reflexions martiales episode 1



A toi, pratiquant d’arts martiaux…



Ce titre n'a rien d'anodin. Il te faudra bien y réfléchir afin de te déterminer ! Mais se déterminer en tant que quoi me direz vous ? Je vais tenter d’expliquer et d’approfondir ma pensée.

Bonjour, je suis un pratiquant d'arts martiaux.


L’adjectif pratiquant vient du mot pratique et laisse naturellement  place à l’idée de loisir ou pire encore, de dilettante. Hors ce dernier est accolé aux mots arts et martiaux ou littéralement, arts de la guerre! 

Oui Houston... Il est possible que nous ayons un problème.


On peut aisément y voir le paradoxe, et c'est bien pour cela que je vais vous demander un positionnement honnête et clair même si, on est bien d'accord tout n'est ni noir ni blanc.

Voici un petit idéal type du pratiquant qui n'engage que moi :
Le pratiquant d'arts martiaux  est une personne qui assiste aux cours de manière régulière et assidue.Il fournit des efforts afin de voir son niveau de départ qui était souvent proche du zéro se multiplier par un, deux, trois ou cinq sur une année.Il se pose un tas de questions sur telle ou telle technique, les apprend et les ressort, voir même les compile mais il lui manque toujours quelque chose.Ce quelque chose qui lui permettrait de penser qu'il maîtrise sa discipline, son art.

Le pratiquant privilégie l'aspect exutoire de son art ou bien la partie plus ludique sans pour autant négliger l'enseignement de son professeur.Il s'implique plus ou moins selon son degré de fatigue, le déroulement de sa journée qui n'a pas été de tout repos.

Je ré-précise que ceci est un idéal type et qu'il est fort possible de lui ajouter des éléments comme il serait possible de le lui en ôter.

Bonsoir, je suis un artiste martial. 
 
De nos jours, les arts martiaux n’ont plus vocation à tuer dans le sens littéral mais l’esprit demeure le même dans sa pratique. Je parle ici de l’engagement.
Un artiste martial se devrait de par son engagement à faire évoluer son art sans le détourner ou le dénaturer de sa fonction pour laquelle il est apparu. Ainsi l’engagement reste une des composantes majeures du mot « martial »
Alors l’engagement c’est quoi ?
Tout d’abord, dans engagement il y a une notion forte de sincérité. Selon moi, l’artiste martial se différenciera du pratiquant d’arts martiaux par sa sincérité, j’entends par là un engagement total et à tout moment.
Petite mise en lumière ?
L’artiste martial, se doit de porter sa sincérité dans chaque blocage, chaque coup de poing ou coup de pied.
La détermination prend ici aussi une place importante, lorsque l’artiste martial prend la décision de porter un coup, ce dernier ne doit avoir qu’un seul objectif, atteindre sa cible faisant fit de toutes autres notions parasites telles que la peur ou encore l’hésitation.

Ce dernier, lors de l'entrainement ne cherche pas à comprendre : on lui à dit de faire il fait.  Attention ce n'est pas qu'il soit lobotomisé ou un béni oui-oui . C'est juste que lorsqu'il rentre chez lui et qu'il repense à son entrainement il cherchera une manière d'optimiser le premier résultat obtenu à l'entrainement en le reproduisant chez lui dans un travail, un entrainement personnel .
Les danseurs, les comédiens, les musiciens en somme les artistes ont tous cette envie de se dépasser à chaque instant.

Dans les deux cas décris ci-dessus les deux sont très bien : il n'y a pas de bon ou de mauvais, seule la place que l'on donne dans sa vie à son art change.Il est même fort probable que l'on puisse passer de l'un et l'autre et vice versa selon le temps qui passe ,le mode de vie choisi, etc...
L’engagement est la résultante de la détermination additionnée à la somme des actions sincères.
Alors, êtes vous pratiquant ou artiste martial ? On attend vos réponses!



Samovitch et Réré Mind pour Defense Kwoon !

dimanche 21 avril 2013

THE GRANDMASTER..... la critique!!!




 Ce weekend j'ai enfin pu aller voir ce film que j’attendais depuis quelques temps...le fameux The grandmaster.
Il y a pas mal de choses à dire mais je vais essayer d'être assez bref et précis sans vous dévoiler l'intrigue.

Du grand Wong Kar Wai

Le réalisateur Chinois s'est entouré d'une équipe de choc avec comme stars les acteurs Tony Leung et Zhang Ziyi et pour la chorégraphie des combats de l'inévitable Yuen Woo-Ping ("il était une fois en chine", ect...).
dans le rôle d'Ip man, Tony Leung est très charismatique et joue comme à son habitude avec une justesse et une émotion qui ne passent que par son de regard hors pair.
Quand à Zhang Ziyi avec son jeu, elle allie beauté et classe dans son superbe manteau d'hiver .Elle est bluffante tant dans les scènes d'émotions que dans les scènes d'actions.

Wong Kar-Wai nous a délivré une fresque historique d'une époque où le Kung-fu jouait un rôle majeur dans le patrimoine Chinois.Celle-ci est dépeinte d'une façon telle que les mots et l'action n'ont pas besoin de tenir les premiers rôles.
Ils sont simplement les conséquences ou plutôt les réponses aux questions que les protagonistes se posent.
La beauté des images, des plans choisis, de la B.O, en bref l'esthétisme du film est époustouflant.On y trouve aussi un humour subtil et courtois typiquement chinois que personnellement j'affectionne beaucoup

The Grandmaster versus Ip man?

Pas mal de personnes ont sans doute cru que ce film serait un film de kung-fu type genre "beat them up" (frappez les tous) comme on en a connu jusqu’à très récemment. Ceux-là seront déçus.
Ce film est à mon sens la digne représentation de ce que sont les arts martiaux....Un art.
Derrière chaque dialogue et derrière chaque combat il y a un motif, une raison, un devoir.
Le fait de se battre revêt une signification plus profonde que ce qu'il n'y paraît. On entre réellement de plein pieds dans ce qu'était la culture chinoise des années 1930 à 1950.
Ça  parle de filiation, de partage, de connaissances martiales, de doutes concernant les rivalités Nord/Sud et la faculté de voir plus loin que nos propres frontières.

Naturellement (et c'est humain) on est tenté de le comparer au film "Ip man" de Wilson Ip avec comme star Donnie Yen qui était superbe dedans (surtout dans le premier).
Ces deux film ne jouent pas dans la même catégorie.
"Ip man" est un de ces films qui permet au grand public de se familiariser sans trop de mal avec un style de combat qui était méconnu en France. Ce film là est une sorte de Blockbuster qui met tout le monde d'accord car il est très accessible : scénario simple et scènes d'actions sont à couper le souffle! La seule chose que l'on veut faire après l'avoir vu c'est s'inscrire au plus vite dans un club Wing Chun !!

The Grandmaster est son opposé . Il retranscrit avec réalisme la vie d' Ip man et l'on se rend compte de la dureté de sa vie sous l'occupation japonaise, et ce de manière plus crédible que dans la version de Wilson Ip.
Les faits relatés sont fidèles à ce que vous aurez pu lire sur lui ce qui rajoute une proximité émotionnelle.
Tout au long de ce film, on perçoit que le sacrifice est une valeur chère aux grands maîtres d'arts martiaux prêts à prendre tous les risques pour protéger ou propager un héritage.
Chaque personnage a son ambition propre, et les aléas de la vie leur rappelle qu'il y a des défaites autres que celles face à un adversaire provoqué en duel.
Tous les aspects du films, en passant de l'esthétisme à l'action, sont en parfaite harmonie. On ressent calme et sérénité, un bel équilibre comme entre le Ying et le Yang. Tout ce qu'un grand maître dégage rien que par sa stature.

En conclusion:

Allez voir ce film! Si vous êtes fan de Wong Kar-Wai, d'histoire, d'arts martiaux et de l'Asie foncez!


Bye bye

Réré MIND.






mardi 9 avril 2013

  Résultats et analyse de la coupe de France de sanda organisée par la FFKDA à Saint-Maur-des-Fossés .



Toute première fois


1/Mise en situation.
Ce dimanche constituait en soi un gros événement pour les participants  et moi-même à cette compétition. C’était notre première fois .Et oui je n’ai pas de mal à en parler comme vous pouvez le constater !
Mes 2 élèves compétiteurs (Nicolas et Sandro,15 ans) n’avaient jamais auparavant expérimenté le combat à proprement parler.

Certes nous faisons des assauts techniques et autres sparrings mais cela n‘équivaut en rien aux sensations que l’on ressent lorsque l’on affronte un individu sorti de nulle part  et qui semble prêt à vous mettre une raclée à tout prix.

Pour ma part c’était la première fois que j’allais m’asseoir sur la chaise du coach et croyez moi c’est  comme si vous étiez sur le ring …sauf que vous ne pouvez pas agir!
Je me sentais à titre de comparaison un peu comme Sir Alex Ferguson lorsqu’il commença à entrainer Manchester United il y a plus de 25 ans.

2/Place au spectacle.
Levé un dimanche  à 7h du matin, arrivée à Saint Maur à 8h40, début de la pesée prévu à 9h, et véritable horaire de la pesée à ... 11h !! On a vite fait le calcul, on aurait au moins pû se lever à 8h.
L’attente fût rude pour les jeunes car il a fallu garder son calme et ne pas perdre leur concentration et leur confiance. Nico à combattu chez les poids paille (j’adore le nom de cette catégorie) et Sandro chez les – de 70kgs. Il m’avait assuré être à 63kgs mais la balance officielle l’a pesé à 65… !
 Nous commencions déjà avec un souci. Plus les matchs se rapprochaient, plus la tension gagnait Sandro .On était venu à cette compétition qui est vraiment hors sujet par rapport au Wing chun  que nous pratiquons  juste pour ça …
Avoir peur avoir le gros stress.Notre objectif est le championnat inter discipline ou le règlement est plus libre et bien entendu pour se préparer il faut toujours se tester. Gagner  ou perdre était plus que secondaire il fallait juste qu’ils trouvent leur rythme en combat et surtout dompter le stress.

Sandro à effectué  deux combats dont un très dur face à un adversaire qui venait pour tout plier. C’était censé être à la touche, les images parlent d’elle-même, on était en plein contact mais passons. Sandro n’a pas fait le match qu’il attendait et je pense pareil que lui la faute à qui à quoi ?
C’est compliqué une première fois : on ne maitrise pas grand-chose on se met la pression, on oublie les principes de base, voir même nos qualités bref on se retrouve avec pas grand-chose dans l’arène et forcément ça fait mal. Il a été battu par plus fort que lui, les regrets résident dans le fait de ne pas avoir pû montrer ses qualités et de ne pas avoir été plus solide mentalement.





Justement lors du deuxième combat il a montré du courage et de l’abnégation malgré qu’il n’était plus du tout frais et avait déjà les muscles tétanisés par le stress de son 1er combat ( il n’y a eu que 10 mn de pause entre les  deux combats) .La stratégie était simple : faire  du basique  garder les mains aux niveau du visage , ne frapper que quand il y avait une ouverture et essayer de pousser son adversaire hors du ring si celui-ci se trouvait près du bord. Le combat à été physiquement difficile mais il a obtenu le match nul. Il y a eu un début de 3 éme round dominé par Sandro mais vu que c’était un championnat à 3 il n’y avait pas nécessité  de faire une  3éme manche,dommage…






3/Champion.

La journée de Nicolas est très simple à résumer : 1 match, 1 finale, 1 victoire et 1 médaille d’or.
Des jeunes de 15 ans et moins de 50kgs qui font un sport de combat en compétition, il n'y en a pas 150. Son mérite est d’avoir été là et surtout d’avoir fait le job.
Je ne vais pas vous le sur-vendre en vous disant que c’est un génie ect, ect mais il a fait un combat extrêmement propre, je n’aurai jamais crû que l’on pouvait suivre autant à la lettre la stratégie mise en place et la combiner avec les attitudes et intentions adéquates.
Son adversaire était à mon sens faible : il avait juste une jambe et un bras mais Nico a bossé comme si en face c’était un champion du monde. Il ne l’a pas épargné pour autant ni pris de haut en tentant des coups  inédit en France et ça j’ai adoré. Il l’a travaillé de haut en bas, changements d’axes, jabs et cross s’enchainant comme les vagues sur une plage à Hawaï .Ok j’arrête de vous vendre du rêve.
Je n’avais jamais vu quelqu’un d’aussi détendu pour son premier combat officiel .Bravo à lui !







4/Le bilan.
On a un champion de – 50kgs que l’on peut désormais appeler le garçon de paille et un 2éme ex-æquo en – de 70kgs qui aura compris que le mental est primordial lors d’un grand événement et que le stress est un vrai coupe-jambes.
En ce qui me concerne, les avoir emmenés à cette compétition fût une belle expérience car ils n’avaient jamais  fait de boxe, juste du kung–fu wing chun où les concepts et attitudes diffèrent énormément. Les autres participants pratiquaient depuis 3 voir 4 ans cette boxe qu’est le sanda alors que mes jeunes n’ont que 1 an et demi de kung-fu wing chun dans les pattes. On te remercie Ip man!





Mention spécial à Adrien et Ann d’être venus et de nous avoir soutenus sans relâche.

Byebye !

Présentations martiales .

 

 

Qui suis-je dans le monde du kung-fu?

Bonjour à tous et à toutes!
Je me présente je m'appelle Régis alias Réré pour ceux qui me connaissent sur les tatamis et autres surfaces.
J'ai commencé le kung-Fu Wing Chun en 2001 à Cergy (95) pendant une année sous la houlette de Grégory Gothelf qui fût l'un des meilleurs élèves de Sifu Didier Beddar .
En 2002 ,Grégory Gothelf à crée le Fushan Kwoon à Vanves (92) ; il m'a demandé de le suivre et je l'ai suivi. Depuis, 10 années se sont écoulées et je m'y entraine toujours...
En 2009, en parallèle de mes entrainements au Fushan Kwoon je me suis aussi entrainé au PWTS de paris avec Sifu Claude Gouiffié et Dominique qui m'ont initié au wing tsun et ses particularités.Cette même année j'ai passé ma certification auprès de Greg qui établit que je suis apte d'un point de vue physique, technique et pédagogique à enseigner le Wing Chun.
En 2011, j'ai obtenu avec David ( un de mes anciens compagnons et ancien élève de Greg) ma ceinture noire 1ère Dan à la FFKDA section art martiaux chinois et associés des mains de Roger Itier et Dan Schwartz.
Depuis j'ai étoffé mon Cv martial via différentes opportunités:
  • 4 ans que j'enseigne chez les 6-15 ans au Fushan Kwoon
  • 3 ans d'enseignement à la grande école de de commerce de l'ESSEC
  • 6 mois dans un foyer de jeunes travailleur dans le 13 éme arrondissement
Fort de ces expériences je me suis décidé à me lancer en créant mon association et la création de ce Blog.

Qui va donc m'accompagner dans cette aventure?

Pour le moment et officiellement une seule personne : Samovich (rassurez vous c'est un nickname). C'est grâce à lui que j'ai entrepris la démarche de trouver un club à mes débuts.
Cela fait plus de 10 ans que l'on se teste, s'affronte , échange, philosophe sur les arts martiaux . Cela nous tire vers le haut et nous permet de rester ouverts sur les arts et disciplines qui nous entourent.
Samovich en quelques mots c'est "le globe trotter" des arts martiaux. En gros si vous connaissez Olive et Tom, bah lui serait Ben Becker! Il a déménagé une dizaine de fois donc forcément difficile de rester dans la même discipline surtout quand on est en province...
Il a pratiqué depuis ses 6 ans la bagatelle de 13 disciplines martiales différentes judo,Taekwondo, karaté shotokan, aikido, boxe française, muay thai, Shorinji kempo, kung-fu Hungar, pancrace, lutte, Capoeira, Kali, Wingtsun et systema ( pffiou...reprenons notre souffle).
Il vous en dira plus lui même lors de ses futurs articles.


Ce que vous allez trouver dans ce blog :

Vous trouverez différentes catégories et types d'articles dit classiques tel que la rubrique actualité en photos et ou vidéos sur des sorties de films, événements culturels ou championnats IDF et de France interdiscipline par exemple.
Il y aura des articles récurrents sur "les questions que se posent les pratiquants" que je vous délivrerai le plus souvent possible et d'autres plus "technico-philosophiques et scientifiques" écrit par Samovich sur les arts martiaux en général. Enfin bref vous lirez tout ça très bientôt!
A moyen terme j'espère avoir un à deux nouveaux contributeurs d'articles qui se retrouveront dans notre politique dira t-on.
Le but de ce blog est de trouver des infos et des idées à mettre en oeuvre dans sa pratique martiale, mais surtout de se faire plaisir et d'en parler sur un ton léger .
Les arts martiaux sont une passion, je dirai même que c'est un style de vie et une philosophie que l'on ne peut dissocier de soi.

Tutoriel vidéo Wing Chun ou pas?

Pour le moment je serai tenté de vous dire non. Ce n'est pas que je doute du contenu ou que je sois bègue, je dirai plutôt que je cherche une manière de le faire différemment. Je vous préviens de suite...je ne vais pas inventer le feu! j'aimerai juste créer une touche Defense kwoon mais ça ne sera pas facile...
Je tiens juste à préciser que les futures vidéos seront à 99% Wing Chun à la nuance près que ça sera mon style de Wing Chun. Mon Sifu a eut l'intelligence de ne pas me brider de me laisser adapter les techniques apprises à ma morphologie (je suis très grand donc pas facile au départ de se faire à la structure WC). A mes yeux chaque pratiquant devrait apprendre et percevoir les choses à sa manière, tout en tenant compte des paramètres de base. En clair garder les fondamentaux mais se créer quelque chose de personnel par dessus.


Soyez prêts pour les prochains articles qui seront divers et variés et si vous avez des idées et des questions n'hésitez pas à me les envoyer par mail à l'adresse defensekwoon@gmail.com

Byebye!!

Réré